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Circuit 1.4

Raid de Belledonne

Randonnée du Grand Colon

Massif

Belledonne.

Commune

Revel.

Lieu de départ

Parking des Quatres Chemins.

Durée

6h ou 8h.

Niveau de difficulté

Confirmé.

Altitude minimale

1283 mètres.

Altitude maximale

2402 mètres.

Dénivelées positives et négatives

+1200 mètres et – 400 mètres jusqu’au refuge de la Pra.

Équipement

Sac à dos avec pique-nique, chaussures de randonnée, vêtements chauds, jumelle.

Description de la randonnée

L’ascension commence dans la sapinière par un long chemin forestier qui rejoint une première cabane appelée la Baraque des Carriers. Ensuite le petit sentier quitte la pessière pour atteindre les premiers alpages et la Baraque du Colon. Vous entendrez sans doute le cri du mystérieux cassenoix moucheté faisant ses allers-retours à la recherche de nourriture. Le secteur est classé en zone Natura 2000 et abrite le rare tétras-lyre ou coq de bruyère.

Le sentier contourne le Grand Colon par le sud dans un paysage de plus en plus minéral. Lorsqu’on atteint le point culminant, la chaîne de Belledonne déploie ses nombreux sommets frôlant les 3000 mètres.

S’ensuit une descente sur le magnifique lac Merlat, puis en quittant le sentier on peut rejoindre le lac Bernard et le lac du Longet. Reprendre enfin le GR 549 qui vous conduit au refuge de la Pra dans un décor de haute montagne avec ses troupeaux d’ovins venant passer la nuit autour du lac Claret.

Nuit au refuge de la Pra ou retour au parking par le lac du Crozet.

Faune observée

Mammifères :

Chamois, marmottes.

Oiseaux :

Vautours, chocards, cassenoix mouchetés.

Flore observée

Rhododendron, linaigrette.

Vestiges historiques

Baraque des carriers, baraque du colon, refuge de la Pra.

Tétras-lyre ?

Cet oiseau appelé aussi coq de bruyère est une espèce emblématique des Alpes. On le trouve jusqu'à 2300 m d'altitude, à la limite supérieure des arbres dans les zones de rhododendrons et d’aulnes verts. Il affectionne de préférence les secteurs d'arbustes de la famille des éricacées (airelle, myrtille, canneberge, bruyère, callune…).

Majoritairement végétarien, se nourrissant de feuilles, de bourgeons, de graines, de fleurs et de baies, il complète son alimentation avec des insectes, des araignées et des invertébrés. En hiver il se construit une sorte d'igloo dans la neige, où la température reste à environ 4 °C. Le tétras-lyre est surtout célèbre pour ses parades nuptiales printanières. Les mâles se retrouvent tous les ans, aux mois de mars, avril, mai et début juin sur des espaces dégagés d’arbres, plateaux ou tourbières appelées lek ou aire de parade.

Dans les Alpes, le dérangement dû aux randonneurs, cueilleurs ou skieurs est le principal facteur de diminution de la population de tétras lyre.

Cassenoix moucheté ?

De la famille des Corvidés, cet oiseau possède un cri caractéristique avec son « Kree Kree Kree ». En montagne, il affectionne les zones de pins cembros et d’épicéas. Durant l’été, il disperse ses réserves de nourriture dans plusieurs milliers de caches sur tout son domaine en prévision de l’hiver.

Les graines non retrouvées pourront germer et croître. Le cassenoix moucheté est donc un propagateur des espèces dont il consomme les graines.

Il apprécie particulièrement les épicéas qui lui assurent une protection naturelle contre la neige pour le nid et des caches de nourriture.