Circuit 2.6
Raid de la Chartreuse
Randonnée des Lances de Malissard
Massif
Chartreuse.
Commune
St-Pierre d’Entremont (Isère) et St-Pierre-de-Chartreuse.
Lieu de départ
Route forestière de Saint-Philibert.
Durée
6h.
Niveau de difficulté
Intermédiaire.
Altitude minimale
1150 mètres.
Altitude maximale
2045 mètres.
Dénivelées positives et négatives
+ 900 mètres et + 900 mètres.
Équipement
Sac à dos avec pique-nique, chaussures de randonnée, jumelle.
Description de la randonnée
Troisième plus haut sommet de Chartreuse, les Lances de Malissard culminent à 2045 mètres et offrent une vue imprenable sur les hauts plateaux et la chaîne de Belledonne plus à l’est.
La randonnée débute dans la grande forêt domaniale de Chartreuse avec ses imposantes sapinières. Après le col de la Saulce, les premières lances apparaissent et on rejoint la cabane de Bellefond. Le paysage change alors brusquement et s’ouvre sur l’immense col de Bellefont. On est dans l’étage subalpin typique de Chartreuse.
Les chocards à bec jaune crient autour des Lances de Malissard et grâce à l’effet réserve naturelle les marmottes et surtout les chamois sont facilement observables. Ces derniers constituent la proie favorite du lynx de retour en Chartreuse depuis les années 90. D’après les derniers comptages effectués par le Parc Naturel Régional de Chartreuse, 6 lynx différents ont pu être identifiés entre 2017 et 2019, ce qui fait du massif un de ses rares bastions pour les Alpes du Nord française.
Faune observée
Mammifères :
Chamois, marmottes.
Oiseaux :
Faucon crécerelle, faucon pèlerin, buse, chocard à bec jaune.
Flore observée
Gentiane jaune, vératre, lys martagon, barbe-de-bouc ou reine-des-bois.
Vestiges historiques
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Le Lynx en Chartreuse ?
Animal très discret, il a fait son grand retour officiel en 1992, lorsqu’un individu a été retrouvé dans un piège à chamois vers le secteur du Grand Som. Les 5 à 6 lynx détectés entre 2017 et 2019 proviennent principalement du Jura. Ils sont surtout présents dans l’ouest du massif vers le Charmont Som, le Grand Som et l’Outhéran. La réserve naturelle contribue à renforcer sa présence grâce à la protection d’espèces comme le chamois, son principal garde-manger. Ses autres proies favorites sont le chevreuil et le lièvre commun, des espèces abondantes sur le massif.
Il a donc tout en Chartreuse pour se constituer un bastion pouvant lui permettre de recoloniser petit à petit d’autres secteurs des Alpes. Mais pour cela, il faudra créer des corridors écologiques pour lui faciliter la traversée de vallées de plus en plus urbanisées.
